Les bons artistes copient. Les grands artistes volent. » Citée par Lady Gaga dans l'une de ses chroniques publiées dans la revue américaine
Certains vous diront que la notion de âbon webdesignerâ est assez subjective. AprĂšs plus de 10 ans Ă faire ce mĂ©tier, je peux vous dire que ce nâest pas le cas. Alors oui, le graphisme web peut ĂȘtre subjectif et encore mais comme le web design est un ensemble de compĂ©tences variĂ©es, les KPI de votre site internet vous diront tout de suite si vous ĂȘtes ou non un bon webdesigner. Lors de la crĂ©ation dâun site internet, et câest lĂ la complexitĂ©, le concepteur de site web ne fait pas ce quâil veut, il doit savoir jongler avec de nombreuses contraintes pour concevoir le meilleur graphisme et la meilleure expĂ©rience client possible. Dans cet article, je vais vous expliquer les diffĂ©rents points Ă connaĂźtre et habitudes Ă avoir pour devenir un meilleur webdesigner et exceller dans ce domaine. Quâest-ce quâun webdesigner ? Les compĂ©tences du Webdesigner Ătre multitĂąche Le profil du Webdesigner Ătre curieux, savoir Ă©couter les critiques et faire de la veille quotidienne Ne jamais arrĂȘter de se former Avoir une palette dâoutils et dâextensions Ne restez pas dans votre grotte, partagez et Ă©changez avec dâautres webdesigner Quâest-ce quâun webdesigner ? Un webdesigner est tout simplement un concepteur de site web. Auparavant graphiste web, câest-Ă -dire uniquement chargĂ© du design du site internet, aujourdâhui le webdesigner doit ĂȘtre capable de concevoir le design mais Ă©galement lâensemble du site internet et mettre en place les diffĂ©rents outils marketing et SEO. Attention un webdesigner nâest pas un artiste car mĂȘme sâil joue avec les formes, couleurs et mises en page, il doit respecter les contraintes clients que lâartiste nâa pas. Le concepteur de site web possĂšde un cahier des charges et va ainsi devoir crĂ©er le site internet en respectant Ă la lettre les diffĂ©rentes contraintes de ce cahier des charges. Câest cela que je trouve super intĂ©ressant dans mon mĂ©tier, savoir ĂȘtre crĂ©atif malgrĂ© nos nombreuses contraintes. Les compĂ©tences du Webdesigner Ătre multitĂąche Ci-dessus, je vous ai Ă©crit que le web design est un ensemble de compĂ©tences variĂ©es. Aujourdâhui un webdesigner moderne doit ĂȘtre capable de faire du design graphique, du SEO, du digital marketing, un peu de dĂ©veloppement et de lâUX design. Vous lâaurez compris, il doit absolument ĂȘtre multitĂąche ! On ne lui demande pas non plus dâĂȘtre un expert dans tous ces domaines mais dâĂȘtre un expert en design graphique puis dâavoir de trĂšs bonnes notions dans les autres compĂ©tences. Pourquoi ? Car aujourdâhui un site internet nâest pas quâun beau design, de nombreux facteurs rentrent en compte pour quâun site web soit une rĂ©ussite. Il est donc primordial de connaĂźtre tous ces Ă©cosystĂšmes afin dâanticiper au mieux les contraintes et crĂ©er du premier coup un site web responsive ultra efficace. Vous lâaurez compris, sâintĂ©resser aux autres secteurs du web est trĂšs important ce qui nous amĂšne Ă notre second point le profil du webdesigner. Le profil du Webdesigner Ătre curieux, savoir Ă©couter les critiques et faire de la veille quotidienne Un bon webdesigner est une personne curieuse ! Et câest la qualitĂ© numĂ©ro 1 dâun bon concepteur de site web. Si vous restez dans votre coin, dans votre monde, votre Ă©volution sera trĂšs lente. Je vous conseille par exemple de voir des expositions, dâaller au cinĂ©ma, de voyager afin dâouvrir votre culture graphique. Câest comme ceci que vous allez vous ouvrir au monde et dĂ©couvrir des styles, des idĂ©es et des concepts nouveaux. Vous pourrez mĂȘme parfois ĂȘtre prĂ©curseur de tendance. Les bons artistes copient, les grands artistes volent. »Pablo Picasso NâhĂ©sitez pas Ă reprendre des idĂ©es de la vie de tous les jours pour vous les rĂ©approprier et les adapter dans le monde du webdesign. Autres conseils, savoir Ă©couter les critiques constructives. Il est souvent difficile dâĂ©couter les critiques mais pourtant câest elles qui vont Ă©normĂ©ment vous faire avancer. Attention, je ne vous dis pas de toutes les appliquer mais au moins Ă©coutez-les. Si une critique revient souvent, peut-ĂȘtre que vous devez faire un changement. Dernier conseil pour avoir le profil dâun bon webdesigner est de faire de la veille. Allez voir ce qui se passe sur le web. Faites de la veille concurrentielle et sectorielle puis analysez pourquoi cela a Ă©tĂ© fait ainsi. Câest le meilleur moyen de comprendre le pourquoi et de dĂ©bloquer de nouvelles compĂ©tences. Ne jamais arrĂȘter de se former Cela fait plus de 10 ans que jâai quittĂ© lâĂ©cole et je peux vous dire que les outils que jâutilisais Ă lâĂ©poque ont Ă©normĂ©ment Ă©voluĂ©. Je vous conseille donc de continuer Ă vous former. Câest primordial ! Certes au bout de quelques annĂ©es vous aurez de lâexpĂ©rience mais ne nĂ©gligez pas les nouvelles techniques afin de toujours ĂȘtre au top. En plus, ces nouvelles techniques vont sĂ»rement vous simplifier la vie et vont vous faire gagner beaucoup de temps donc nâayez pas peur de vous former mĂȘme si vous ĂȘtes ultra qualifiĂ© en tant que Webdesigner. Vous le savez peut-ĂȘtre, mais les meilleurs sportifs au monde ont des entraĂźneurs, pourquoi pas vous ? Vous pourriez ĂȘtre surpris de ce que vous apprenez et vous dire pourquoi je ne lâai pas fait avant. Avoir une palette dâoutils et dâextensions Pour ĂȘtre un bon webdesigner, vous devez vous constituer une palette dâoutils afin de faire face Ă chaque situation. Câest au fil des annĂ©es que cette palette va sâĂ©toffer. Pour ma part, jâai de nombreuses extensions chrome et logiciels sur internet pour mâaider dans ma vie de tous les jours et gagner de prĂ©cieuses minutes chaque jour. Comme jâai envie de vous faire progresser, voici une partie de ma palette dâoutils de webdesigner que jâutilise pratiquement tous les jours Extensions chrome WappalyzerWeb developperFonts NinjaFireshotLoomLighthouse Logiciels sur internet CompressPNGBitlyLinktreeSuite googleCoolorsWetransferReversoCorrecteurCampaign URL BuilderCoggle Ne restez pas dans votre grotte, partagez et Ă©changez avec dâautres webdesigner MĂȘme si certains peuvent ĂȘtre des concurrents, nâhĂ©sitez pas Ă Ă©changer avec des webdesigner. Ce nâest pas parce que vous allez par exemple partager vos techniques et outils secrets que ces concepteurs de site web vont devenir meilleur que vous. Au contraire, chacun va en ressortir gagnant. Comme je vous lâai dit prĂ©cĂ©demment, le web design est un ensemble de compĂ©tences et la technique nâest quâune petite partie. NâhĂ©sitez pas Ă Ă©galement partager vos problĂ©matiques. En Ă©changeant, vous vous rendrez compte que certaines personnes ont sĂ»rement les mĂȘmes problĂ©matiques que vous et vous pourrez ainsi travailler ensemble dessus. Voici une citation que jâaime beaucoup et qui exprime bien le principe dâintelligence collective Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. » Câest en Ă©changeant et en faisant bouillir votre cerveau avec dâautres que vous vous ferez on arrive Ă la fin de cet article, jâespĂšre vous avoir donnĂ© de nombreux points-clĂ©s pour vous aider Ă devenir un bon webdesigner. Si lâarticle vous a plu, nâhĂ©sitez pas Ă le partager Ă vos Source photo jcomp, Vous avez aimĂ© cet article ? 1 votes, moyenne 5,00 sur 5Loading...
AprĂšsle film «The Big Leap» pour la marque Lacoste lâan passĂ© qui mâavait (pour dire le moins) remĂ©morĂ© le mythique «Odyssey» pour Leviâs (2002), plus grand en toutes dimensions, dont sa sublime mise en scĂšne, son remarquable choix d'acteurs et surtout la force de son idĂ©e - mais on mâexpliquera sans doute que se jeter dans lâinconnu nâa strictement rien Ă
David Ogilvy est dĂ©finitivement une personnalitĂ© qui a sa place sur Out the Box ! La vie de celui que certains appellent le pĂšre de la publicitĂ© » est en effet trĂšs inspirante. Il fut un publicitaire de renom ainsi quâun excellent homme dâaffaire, et a su apporter une vision diffĂ©rente de celle qui prĂ©dominait Ă lâĂ©poque. AprĂšs avoir dĂ©marrĂ© modestement vendeur de cuisiniĂšres au porte-Ă -porte, apprenti-chefâŠ, Ogilvy a gravi les Ă©chelons professionnels jusquâĂ devenir le propriĂ©taire dâune des plus grandes agences de publicitĂ© au monde ! Il a transformĂ© le monde de la publicitĂ© en lui donnant une nouvelle perspective, plus plaisante que ce qui se faisait alors. Il a surtout insufflĂ© de la crĂ©ativitĂ© ainsi quâune morale dans les publicitĂ©s. Le magazine Time, admiratif de son instinct crĂ©atif et de son sens aigu des affaires, lâa mĂȘme consacrĂ© en 1962 magicien le plus convoitĂ© de lâindustrie publicitaire » . Voici rĂ©sumĂ©e ici la vie dâun homme qui a connu une vie riche en Ă©vĂšnements. David Ogilvy, lâun des premiers Mad Men » de lâhistoire de la pub⊠Ogilvy, les jeunes annĂ©es David Mackenzie Ogilvy est nĂ© en Angleterre en 1911. Il Ă©tudia Ă Eastbourne, puis Ă Ădimbourg Ăcosse avant de retourner en Grande-Bretagne, Ă Oxford. Il rencontra peu de succĂšs dans ses Ă©tudes lĂ -bas. Il dĂ©cide alors de changer dâair et sâinstalle Ă Paris, oĂč il dĂ©bute son apprentissage de la cuisine au Majestic HĂŽtel. AprĂšs un an, il retourne en Ăcosse et commence sa carriĂšre de vendeur au porte-Ă -porte. Le jeune Ogilvy est douĂ©, Ă tel point que son employeur lui demande dâĂ©crire un manuel dâinstruction pour les autres vendeurs. Le livret devenu par la suite un classique en ce qui concerne la vente dâun produit finit par tomber entre les mains de Francis Ogilvy, le frĂšre aĂźnĂ© de David. Ce dernier le prĂ©sente aux managers de lâagence de pub londonienne pour laquelle il travaille, Mather & Crowther. Lâagence, sĂ©duite, offre alors au jeune loup un poste de responsable de compte. En 1938, Ă lâĂąge de 27 ans, David Ogilvy parvient Ă convaincre son agence de le laisser partir aux Ătats-Unis pour un an. Ce sera le dĂ©but de sa prodigieuse ascension vers le succĂšs. Pendant la guerre, il est contraint dâabandonner la publicitĂ© et repart en Grande Bretagne oĂč il devient agent secret. En 1943, il sera mĂȘme nommĂ© secrĂ©taire dâambassade Ă Washington. La fin de la guerre marque pour Ogilvy une pĂ©riode de remises en question. Dâun cĂŽtĂ© sa carriĂšre diplomatique sâannonce sous les meilleurs auspices, mais dâun autre il est tentĂ© par un retour aux sources. Câest ainsi quâil partira pour la Pennsylvanie oĂč il rejoindra pour 3 ans⊠une communautĂ© amish ! Mais en 1948, la passion du business est trop forte et le pousse Ă reprendre du service. Il entreprend alors dâexporter aux Etats-Unis Mather & Crowder, lâagence publicitaire londonienne de ses dĂ©buts. La crĂ©ativitĂ© au secours de la rĂ©clame publicitaire Peu de temps aprĂšs avoir Ă©tĂ© lancĂ© dans le monde de la publicitĂ©, Ogilvy a littĂ©ralement transformĂ© cette discipline pour lâamener dans une direction inĂ©dite. Deux anecdotes illustrent bien son style. Un jour, un homme entre dans lâagence londonienne oĂč travaille Ogilvy car il souhaite lancer une campagne publicitaire pour promouvoir lâinauguration de son hĂŽtel. Mais son faible budget 500 $, lui vaut dâĂȘtre confiĂ© au novice de lâentreprise. Loin de lui rire au nez, le jeune Ogilvy relĂšve le challenge en achetant des cartes postales dâinvitations quâil envoie Ă toutes les personnes quâil peut trouver dans lâannuaire tĂ©lĂ©phonique local. Lors de lâinauguration, le carnet de rĂ©servations de lâhĂŽtel est plein, et Ogilvy sait quâil a rĂ©alisĂ© un premier coup de maĂźtre. Dans sa biographie, il confessera dâailleurs avoir Ă ce moment lĂ goĂ»tĂ© le sang ⊠Cette mĂ©taphore quelque peu vampirique pour dire quâil compris Ă cet instant que ce mĂ©tier Ă©tait sa vocation. Cette expĂ©rience lui a aussi donnĂ© une meilleure comprĂ©hension de lâimportance de la publicitĂ© directe. Lâautre anecdote est devenu un cas dâĂ©cole dans le domaine publicitaire. Elle a lieu quelques temps aprĂšs, alors quâOgilvy a dĂ©jĂ cofondĂ© sa propre agence. Un beau jour, Hathaway, un fabricant de chemises encore inconnu appelle lâagence. Il explique vouloir une campagne publicitaire pour vanter ses produits, mais il ne dispose que dâun budget de 30 000 dollars. Le dĂ©fi est grand, mais il nâeffraie pas notre jeune publicitaire qui dĂ©cide de le relever⊠à ses conditions. Il sâoccupera de cette campagne seulement sâil en a le contrĂŽle total et quâHataway sâengage Ă ne pas intervenir dans le processus crĂ©atif. Le fabricant de chemises dĂ©cide jouer le jeu et lui laisse donc carte blanche. Ogilvy créé alors un symbole qui sera lâimage de la marque pour les annĂ©es Ă venir le fameux Hathaway Man ». Lâhomme Hathaway Sa recette une image percutante, immĂ©diatement reconnaissable et crĂ©ant un affect dans lâesprit du consommateur paramĂštre qui Ă©tait alors trop pris Ă la lĂ©gĂšre dans les publicitĂ©s de lâĂ©poque. Les mots sont mis Ă lâhonneur avec une part importante rĂ©servĂ©e au texte. Les phrases sont simples, courtes, incisives et taillĂ©es pour sĂ©duire le futur client. La campagne fera un tabac et propulsera la jeune agence, ainsi quâOgilvy, parmi ceux sur lesquels il faut compter. Il rĂ©itĂšrera ces coups dâessai pour des marques aujourdâhui mondialement connues, comme Schweppes, par exemple. Ăpilogue Les rĂ©ussites successives et les gros contrats affluant, David Ogilvy et ses compĂšres dĂ©cidĂšrent de se dĂ©velopper Ă lâinternational. Leur entreprise avait une telle envergure quâelle fut la premiĂšre agence de publicitĂ© Ă©trangĂšre a obtenir le droit dâentrĂ©e en Union SoviĂ©tique en 1989. Lâesprit dâinitiative et la crĂ©ativitĂ© dâOgilvy ont propulsĂ© lâentreprise en la 1Ăšre plus grande agence du monde ! Mais ce sont aussi son goĂ»t pour la recherche, son humour et son honnĂȘtetĂ© qui lâont menĂ© vers le succĂšs. A ce sujet, il a dâailleurs dit un jour Jâai appris Ă vendre, ce qui veut dire Ă©couter plus que parler, connaĂźtre le produit Ă fond, avoir le sens de lâhumour et dire la vĂ©ritĂ©. » Trouver son style, sa patte, tel Ă©tait aussi le leitmotiv dâOgilvy. Si comme le disait Steve Jobs les bons artistes copient, les grands artistes volent », il semblerait que chez Ogilvy cette maxime soit nuancĂ©e par sa volontĂ© dâimposer un style sans renier lâexpĂ©rience de ses prĂ©dĂ©cesseurs. Ainsi, il gardera Ă lâesprit durant toute sa carriĂšre les enseignements de ses maĂźtres Ă penser. De grands publicitaires, comme Rosser Reeves, Claude Hopkins, Dr. George Gallup ou encore Raymond Rubicam. Pour en apprendre plus sur la vie fascinante de cet homme, je vous conseille dâaller lire la page Wikipedia dâOgilvy ou de vous procurer son livre, les confessions dâun publicitaire ». Celui-ci est Ă©puisĂ© en version française mais sans doute trouvable chez les bouquinistes, mais sachez que la version originale de lâouvrage est toujours vendue. Et vous chers lecteurs, aviez-vous dĂ©jĂ entendu parler de ce grand monsieur de la publicitĂ© ? Quâest-ce que son histoire vous inspire ? Partagez vos impressions en commentaires ! Recherches associĂ©es david ogilvycomment le model de david ogilvy demeure classiqueDavid Mackengie Ogilvydavid ogilvy publicitĂ©david oglivi
Lesbons artistes copient, les grands artistes volent. Picasso Pablo citation Les bons artistes copient, les grands artistes volent. Citations de Pablo Picasso Pablo Picasso Autres citations LâhumanitĂ© est Ă©volutive et changeante comme tout les ĂȘtres vivants. Proudhon Pierre Joseph
Image issue du clip de la chanson Blurred Lines», de Robin Thicke. â INTERSCOPE Les bons artistes copient, les grands artistes volent, et parfois, ils doivent passer Ă la caisse. Robin Thicke et Pharrell Williams ont Ă©tĂ© jugĂ©s mardi coupables d'avoir plagiĂ© Got to give it up de Marvin Gaye, pour leur tube Blurred Lines, et devront verser 7,4 millions de dollars aux hĂ©ritiers de la lĂ©gende l'issue de deux jours de dĂ©libĂ©rations, le jury de 8 personnes d'un tribunal de Los Angeles a estimĂ© que les vedettes amĂ©ricaines de la chanson avaient enfreint les droits d'auteur de Marvin Gaye pour son titre lĂ©gendaire de 1977.>> VidĂ©o Blurred Lines vs Got to give it up Pendant deux semaines de procĂšs, les jurĂ©s ont entendu Blurred lines comparĂ© Ă la partition, jouĂ©e par un pianiste professionnel, de Got to give it up, qui Ă©tait dĂ©posĂ©e. Les jurĂ©s avaient reçu pour instruction de se concentrer uniquement sur la mĂ©lodie et non sur tous les arrangements de la version finale de Blurred Lines. 7,4 millions sur 16,5 millions de dollarsChacun de nous est libre d'Ă©laborer sur Got to give it up Ă partir du moment oĂč l'on ne copie pas les notes» du morceau, a affirmĂ© l'avocat de Thicke, Howard King, en conclusion de sa plaidoirie.La famille Gaye n'est pas propriĂ©taire d'un genre ou d'un groove», avait-il famille Gaye rĂ©clamait une part des prĂšs de 16,5 millions de dollars gĂ©nĂ©rĂ©s par Blurred Lines», en tĂȘte des ventes de single de 2013. Thicke et Williams ont gagnĂ© chacun plus de 5 millions de dollars et le reste est allĂ© Ă la maison de disque. Les artistes ont rĂ©agi par communiquĂ©, se disant déçus» et laissant entendre qu'ils pourraient faire appel de la dĂ©cision.Lesbons artistes copient. Les grands artistes volent. Je ne sais pas dâoĂč vient ce mythe de lâidĂ©e originale. Il faut une prĂ©tention dingue pour croire quâon peut crĂ©er quelque chose dâintĂ©ressant ex nihilo. Si vous ĂȘtes le seul Ă Les bons artistes copient ; les grands artistes volent Posted on dĂ©cembre 6, 2021 Steve Jobs ? Pablo Picasso ? T. S. Eliot ? W. H. Davenport Adams ? Lionel Trilling ? Igor Stravinsky ? William Faulkner ? Apocryphe? ChĂšre enquĂȘtrice de citations Lâentrepreneur surdouĂ© Steve Jobs a fait des commentaires controversĂ©s sur lâinnovation au cours de sa carriĂšre. Il a exprimĂ© un fort accord avec lâaphorisme suivant quâil attribue au cĂ©lĂšbre peintre Pablo Picasso Les bons artistes copient ; les grands artistes volent. Passo Picasso a-t-il vraiment fait cette remarque ? Existe-t-il dâautres exemples de dĂ©clarations similaires ? Citation de lâenquĂȘteur Un prĂ©curseur intriguant est apparu dans un article intitulĂ© Imitateurs et plagiaires » publiĂ© dans The Gentlemanâs Magazine en 1892. Lâauteur Ă©tait W. H. Davenport Adams, et la terminologie quâil utilisait Ă©tait transposĂ©e imiter » Ă©tait louable, mais voler » Ă©tait indigne. Adams fait lâĂ©loge des Ćuvres du cĂ©lĂšbre poĂšte Alfred Tennyson, et prĂ©sente plusieurs exemples dans lesquels Tennyson construit ses vers en utilisant les efforts de ses antĂ©cĂ©dents artistiques comme ressource. Dans le passage suivant, Adams qualifie son aphorisme de canon » et le place entre guillemets. Des caractĂšres gras ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s Ă certains extraits ci-dessous 1 De la mĂ©thode assimilatrice de Tennyson, lorsquâil adopte une image ou une suggestion dâun prĂ©dĂ©cesseur, et lâĂ©labore dans son propre tissu Ă©tincelant, je donnerai quelques exemples, offrant comme rĂ©sultat et rĂ©sumĂ© des enquĂȘtes prĂ©cĂ©dentes un modeste canon Que les grands poĂštes imitent et amĂ©liorent, tandis que les petits volent et gĂątent. » Notez quâAdams dĂ©peint durement les poĂštes qui volent, mais lâadage utilisĂ© par Jobs acceptait lâartiste qui copiait ou volait lâun Ă©tait bon, et lâautre Ă©tait grand. Adams a conclu son essai par un Ă©loge supplĂ©mentaire de Tennyson et une condamnation des plagiaires. Curieusement, le mot plagie » a Ă©tĂ© intĂ©grĂ© dans les variantes ultĂ©rieures de lâexpression. En 1920, le grand poĂšte T. S. Eliot a publiĂ© The Sacred Wood Essays on Poetry and Criticism », et il a prĂ©sentĂ© sa propre version de la maxime. Eliot interchangeait la terminologie utilisĂ©e par Davenport en suggĂ©rant que imiter » Ă©tait mĂ©diocre, et voler » Ă©tait louable. Ce changement a rapprochĂ© lâexpression de lâincarnation moderne employĂ©e par Steve Jobs 2 Lâun des tests les plus sĂ»rs est la façon dont un poĂšte emprunte. Les poĂštes immatures imitent ; les poĂštes matures volent ; les mauvais poĂštes dĂ©figurent ce quâils prennent, et les bons poĂštes en font quelque chose de meilleur, ou du moins quelque chose de diffĂ©rent. Le bon poĂšte soude son vol en un ensemble de sentiments qui est unique, totalement diffĂ©rent de celui auquel il a Ă©tĂ© arrachĂ© ; le mauvais poĂšte le jette dans quelque chose qui nâa aucune cohĂ©sion. Un bon poĂšte emprunte gĂ©nĂ©ralement Ă des auteurs Ă©loignĂ©s dans le temps, ou Ă©trangers par leur langue, ou diversifiĂ©s par leurs intĂ©rĂȘts. Voici dâautres citations choisies dans lâordre chronologique. En 1949, un chroniqueur de critique littĂ©raire de lâAtlantic Monthly employa une instance de la maxime qui remplaçait le mot steal » par plagiarizes ». Lâexpression a Ă©tĂ© attribuĂ©e Ă Eliot, et cette version a circulĂ© pendant des dĂ©cennies 3 T. S. Eliot a Ă©crit un jour que le poĂšte immature imite et que le poĂšte mature plagie. Goethe Ă Eckermann, avant Eliot, a dit Si vous voyez un grand maĂźtre, vous trouverez toujours quâil a utilisĂ© ce qui Ă©tait bon dans ses prĂ©dĂ©cesseurs, et que câest cela qui lâa rendu grand. » En 1959, le livre Le temps de lâapprentissage The Fiction of Young James Joyce » a Ă©tĂ© publiĂ©, et il contenait une autre variante de lâexpression. Le mot poĂštes » Ă©tait remplacĂ© par artistes », et emprunter » Ă©tait utilisĂ© au lieu d' »imiter » 4 Il est Ă©vident que tout auteur est influencĂ© par ce quâil a lu ; il y a quarante ans dĂ©jĂ , T. S. Eliot savait quâil perpĂ©tuait un clichĂ© en disant cela, mais dans le cas dâĂ©crivains aussi Ă©clectiques que Pound, Eliot et Joyce, cet axiome est suprĂȘmement vrai. Ils ne sâintĂ©ressent pas seulement aux idĂ©es et aux techniques gĂ©nĂ©rales de leurs prĂ©dĂ©cesseurs, mais aux lignes et aux mots mĂȘmes, quâils reconstruisent en une nouvelle mosaĂŻque de puissance verbale. Pour paraphraser un critique contemporain, » les artistes immatures empruntent ; les artistes matures volent » ; et Joyce Ă©tait un artiste mature. En 1962, le magazine Esquire a publiĂ© un article humoristique intitulĂ© » Le prince Ă©tudiant Or How to Seize Power Though an Undergraduate » par Robert Benton et Gloria Steinem. Plusieurs citations Ă©taient prĂ©sentĂ©es par Benton et Steinem, et QI pense que les auteurs pensaient que ces citations Ă©taient authentiques. Voici trois de ces citations qui figuraient dans une section intitulĂ©e Six citations pour vous aider Ă passer nâimporte quel examen de terminale. Utilisez-les Ă bon escient » 5 LâĂ©tĂ© indien est comme une femme, mĂ»re, chaudement passionnĂ©e mais inconstante »-Grace Metalious Les artistes immatures imitent. Les artistes matures volent. »-Lionel Trilling Je pense que mon arme prĂ©fĂ©rĂ©e est un billet de vingt dollars. »-Raymond Chandler La dĂ©claration crĂ©ditĂ©e Ă Metalious est bien apparue comme la ligne de dĂ©but de son roman Ă succĂšs Peyton Place en 1956 bien que la ponctuation et les majuscules soient diffĂ©rentes. Chandler a bien Ă©crit les mots ci-dessus dans une lettre comique en 1951. QI ne sait pas si lâĂ©minent critique littĂ©raire Trilling a fait la dĂ©claration ci-dessus, mais son apparition dans Esquire a catalysĂ© sa large diffusion avec lâascription jointe. En 1967, le critique musical et confĂ©rencier Peter Yates, basĂ© Ă Los Angeles, a publiĂ© le livre Twentieth Century Music ». Yates affirmait avoir entendu lâĂ©minent compositeur Igor Stravinsky employer une instance du dicton. La version de Stravinsky ne faisait pas rĂ©fĂ©rence aux poĂštes » ou aux artistes » ; elle Ă©tait adaptĂ©e aux compositeurs » 6 Igor Stravinsky mâa dit Ă propos de ses Trois chansons de William Shakespeare, dans lesquelles il rĂ©sume sa dĂ©couverte de la musique de Webern » Un bon compositeur nâimite pas, il vole. » En 1974, un livre sur la scĂ©nographie des théùtres comprenait une instance du dicton attribuĂ© Ă lâauteur laurĂ©at du prix Nobel William Faulkner 7 Il y a probablement plus de vĂ©ritĂ© que nous ne voulons lâadmettre dans lâobservation de William Faulkner selon laquelle » les artistes immatures copient, les grands artistes volent. » Savoir quoi et quand voler fait grandement partie de lâauto-Ă©ducation du designer. En 1975, Brendan Gill, un rĂ©dacteur de longue date du magazine The New Yorker, a imprimĂ© une version de cette expression dans ses mĂ©moires. Il a crĂ©ditĂ© les mots au poĂšte T. S. Eliot, mais il a utilisĂ© de maniĂšre incorrecte le mot » plagie » ; ainsi, il sâest fait lâĂ©cho de cette erreur dans lâAtlantic Monthly en 1949 8 En derniĂšre annĂ©e, jâai gagnĂ© un prix pour avoir Ă©crit un long poĂšme narratif dans ce que tout le monde a dĂ» voir comme un pastiche de Frost. Je nâavais pas encore lu le dicton dâEliot » Le poĂšte immature imite, le poĂšte mature plagie , NĂ©anmoins, je lui obĂ©issais. Le recueil populaire de 1977 » Peterâs Quotations Ideas for Our Time » de Laurence J. Peter incluait le dicton et attribuait les mots Ă T. S. Eliot. Cependant, Peter a utilisĂ© Ă tort la version imprimĂ©e dans lâAtlantic Monthly 9 Le poĂšte immature imite ; le poĂšte mature S. Eliot En 1986, un texte sur la prĂ©paration de documents informatisĂ©s crĂ©ditait Stravinsky dâune version inĂ©dite de lâadage 10 Les petits artistes empruntent ; les grands artistes volent. » Igor Stravinsky En 1988, le journal australien Sydney Morning Herald a imprimĂ© un article qui traitait des poursuites judiciaires dans lâindustrie informatique et du dĂ©veloppement du systĂšme informatique Macintosh. Lâarticle contenait la remarque controversĂ©e souvent rĂ©pĂ©tĂ©e de Steve Job 11 Il dirigeait lâĂ©quipe qui a dĂ©veloppĂ© le Macintosh. Steve Jobs a dĂ©clarĂ© que pendant son dĂ©veloppement, il gardait Ă lâesprit une citation de Pablo Picasso. Les bons artistes copient. Les grands artistes volent. » En 1996, un critique de cinĂ©ma Ă©crivant dans le Philadelphia Inquirer a prĂ©sentĂ© une version modifiĂ©e de lâadage attribuĂ© Ă Picasso en remplaçant bons artistes » par mauvais artistes » 12 Tout cela va dans le sens de la dĂ©claration de Pablo Picasso selon laquelle les mauvais artistes copient, les grands artistes volent. » LâĂ©mission tĂ©lĂ©visĂ©e en plusieurs parties de PBS Triumph of the Nerds The Rise of Accidental Empires » a Ă©tĂ© diffusĂ© pour la premiĂšre fois en 1996. Au cours de lâĂ©mission, Steve Jobs a de nouveau mentionnĂ© le dicton quâil attribuait Ă Pablo Picasso. Voici un extrait de la transcription 13 En fin de compte, câest une question de goĂ»t. Il sâagit dâessayer de sâexposer aux meilleures choses que les humains ont faites, puis dâessayer dâintĂ©grer ces choses dans ce que vous faites. Je veux dire que Picasso avait un dicton qui disait que les bons artistes copient les grands artistes volent. Et nous avons toujours Ă©tĂ© sans vergogne pour voler les grandes idĂ©es. En conclusion, en 1892, un important prĂ©curseur de cette famille dâexpressions a Ă©tĂ© publiĂ©. Lâauteur Ă©tait W. H. Davenport Adams, et ses propos ont peut-ĂȘtre influencĂ© la version que T. S. Eliot a publiĂ©e en 1920. Les deux Ă©crivains faisaient rĂ©fĂ©rence aux poĂštes », mais en 1959, une version avec artistes » Ă©tait en circulation. Lâexpression a continuĂ© Ă se mĂ©tamorphoser et des exemples ont Ă©tĂ© attribuĂ©s Ă des artistes majeurs tels quâIgor Stravinsky, William Faulkner et Pablo Picasso. Lâattachement Ă Stravinsky dĂ©pend de la crĂ©dibilitĂ© de Yates. QI nâa pas encore trouvĂ© de preuves substantielles pour lâattribution Ă Picasso. Notes Juin 1892, The Gentlemanâs Magazine, Volume 272, Imitateurs et plagiaires partie 2 sur 2 par W. H. Davenport Adams, DĂ©but Page 613, Citation Page 627 et 628, PubliĂ© par Chatto & Windus, Piccadilly, Londres. Google Books full view lien 1920, Le bois sacrĂ© essais sur la poĂ©sie et la critique par T. S. Eliot, Section Philip Massinger, citation page 114, Methuen & Company Ltd, Londres. Internet Archive Octobre 1949, The Atlantic Monthly, volume 184, numĂ©ro 4, Readerâs Choice par Harvey Breit, dĂ©but page 76, citation page 78, The Atlantic Monthly Company, Concord, New Hampshire et Boston, Massachusetts. VĂ©rifiĂ© sur papier 1959, Le temps de lâapprentissage La fiction du jeune James Joyce, par Marvin Magalaner, citation page 34, Abelard-Schuman, Londres et New York. VĂ©rifiĂ© sur papier Septembre 1962, Esquire, The Student Prince Or How to Seize Power Though an Undergraduate » par Robert Benton et Gloria Steinem, Citation Page 85, Esquire, Inc, Chicago, Illinois. VĂ©rifiĂ© avec un microfilm 1967, Twentieth Century Music ; Its Evolution from the End of the Harmonic Era into the Present Era of Sound par Peter Yates, Quote Page 41 Pantheon Books A Division of Random House, New York. 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