Lesarchives par sujet : visite du port de saint goustan Ardèche Aube Bas-Rhin Bouches-du-Rhône Calvados Côte-d´Or Dordogne Eure-et-Loir Finistère Gironde Haute-Loire Haute-Saône Ille-et-Vilaine Lot Manche Moselle Pyrénées-Atlantiques Rhône Seine-Maritime Val d´oise Val-de-Marne Var France entière. Précédent 6 789 10 Suivant CHATEAU DE MONTAL. Histoire -
Du 14 avril au 16 juin, trois week-ends de bonheur en nature avec Les Envies Rhônements • 14 avril 2018⇒15 avril 2018, 9 mai 2018⇒12 mai 2018, 15 juin 2018⇒16 juin 2018 • Pour sa 16e édition, le festival Les Envies Rhônements aborde le lien indéfectible qui unit l’homme et l’animal. La Camargue est toujours au cœur de la manifestation imaginée et organisée par le Citron Jaune, Centre national des arts de la rue installé à Port-Saint-Louis-du-Rhône. En avril, mai et juin la programmation irriguera le territoire du Delta du Rhône et fera se croiser artistes, chercheurs, scientifiques, habitants et spectateurs. Art, science et retrouvailles C’est à Arles que s’ouvre la saison, le 14 avril. Dans la Cour de l’Archevêché, à 18h, un étonnant duologos, formé de Marion Vittecoq, chercheuse sur les maladies infectieuses et piégeuse agréée d’espèces dites nuisibles, et Yann Lheureux, chorégraphe, s’installe. C’est par le biais d’une gestuelle dansée ou pas, d’images, de sons et de mots qu’ils vont dialoguer » et confronter leur vision des nuisibles. À 19h, ils sont rejoints par Baptiste Morizot, philosophe et Camille & Manolo créateurs du Théâtre du Centaure pour une Guinguette des paroles animée par Virginie Maris. Ils échangeront sur l’équilibre plus ou moins équitable du partage des paysages entre les hommes et les animaux. Plus tard, la Cie FredandCo repensera la place de la République avec des coquelicots géants sonores et lumineux qui prendront vie grâce à deux musiciens… Le lendemain, direction les Marais du Vigueirat, à Mas Thibert, partenaires du Festival depuis ses débuts. Entre balade à cheval dans la nature et marché des producteurs et créateurs de la région toute la journée, la Cie Pernette propose La Figure du baiser, un hymne à l’amour dansé par trois femmes et trois hommes, en duos, trios ou en groupe. De la rencontre amoureuse à l’étreinte, la danse se fait rêverie, rend l’impossible accessible, par le son, le regard et le toucher. Du 9 au 12 mai, c’est avec le Festival de la Camargue et du Delta du Rhône que les Envies Rhônements font route, au parc de la Révolution, à Port-Saint-Louis-du-Rhône, et ça va bouger ! Le 9 à 14h30 et 18h, la Cie Lézards Bleus donnera sa dernière création pour la première fois. Bamboo Flow est le résultat du croisement des univers du plasticien belge Georges Cuvillier et du chorégraphe Antoine Le Menestrel. Sur les sculptures monumentales en bambous du premier, le second, accompagné de quatre traceurs Anthony Denis, David Pagnon, Kim Chau et Fantin Seguin, a imaginé une danse-parkour alliant sauts, bonds, grimpes, et pauses, suspensions, qui transforme la structure en mobile humain. Le 10, la Cie Azad Production convie à une étonnante déambulation dans le port abri de Port-St-Louis, sur les pas d’une Sainte Dérivée des trottoirs cette femme-déchet », dont le discours oscille entre folie et raison, nous confronte à la marginalité, à l’exil. Enfin, le 9 à 16h, l’artiste performeur Abraham Poincheval reviendra sur l’incroyable et insolite aventure que fut la remontée du Rhône de Port-St-Louis jusqu’à sa source en Suisse à bord de sa Bouteille géante, ambassadrice du delta tout au long du parcours. Cette dernière, à nouveau installée au bord du Rhône, accueillera les plus audacieux pour une expérience inoubliable de quelques minutes… DOMINIQUE MARÇON Avril 2018 Les Envies Rhônements 14 & 15 avril 9 au 12 mai 15 & 16 juin Arles, Mas Thibert, Sambuc, Port-Saint-Louis 04 42 48 40 04 LECHEVAL CAMARGUE ET LE RIZ TOPO CYCLO “BOUCLE DU 13” N°5 - CAMARGUE longueur 29 km durée 2 h niveau facile TOURISME Les Stes-Maries de la Mer Arles Tarascon Martigues Aix-en Provence Salon de Provence Aubagne Marseille Le Sambuc Stationnement - Le Sambuc : Parking dans le hameau BOUCHES-DU-RHÔNE TOURISME 13, rue Roux de Brignoles 13006 Marseille
Trouver un transport pour Port-Saint-Louis-du-Rhône Trouver un logement avec Il y a 7 façons d’aller de Sixt-Fer-à-Cheval à Port-Saint-Louis-du-Rhône en train, bus, voiture ou avion Sélectionnez une option ci-dessous pour visualiser l’itinéraire étape par étape et comparer le prix des billets et les temps de trajet sur votre calculateur d’itinéraire Rome2rio. Train via Lyon • 9h 3m Prendre le train de Magland à Bellegarde Ter Prendre le train de Bellegarde à Lyon Part Dieu Ter / ... Prendre le train de Lyon Part Dieu à Avignon TGV Tgv / ... Bus • 11h 40m Prendre le bus de Gare Routière à Gare Routière Y02 Prendre le bus de Annemasse à Avignon N1156 Bus, train • 9h 17m Prendre le bus de Gare Routière à Gare Routière Y02 Prendre le train de Bellegarde à Avignon TGV Tgv Train • 11h 8m Prendre le train de Annecy à Avignon Centre Ter Train via Valence • 11h 9m Prendre le train de Annecy à Valence Ter Prendre le train de Valence Ville à Arles Ter / ... Voiture • 5h 2m Conduire de Sixt-Fer-à-Cheval à Port-Saint-Louis-du-Rhône km Bus, train, avion, ligne 1 bus, ligne 2 bus • 8h 56m Prendre le bus de Gare Routière à Gare Routière Prendre le train de Annemasse à Genève Prendre un avion de Geneva GVA à Marseille MRS GVA - MRS Prendre le train de Vitrolles Aeroport Marseille à Miramas Prendre le ligne 1 bus de Gare SNCF à Carrefour les Vallins Prendre le ligne 2 bus de Carrefour les Vallins à Les Mouettes De Sixt-Fer-à-Cheval à Port-Saint-Louis-du-Rhône en bus et trains 9 Services hebdomadaires 9h 17m Durée moyenne 3 280 ₴ Prix le plus bas Voir les horaires Questions & Réponses Quel est le moyen le moins cher pour se rendre de Sixt-Fer-à-Cheval à Port-Saint-Louis-du-Rhône ? Le moyen le moins cher de se rendre de Sixt-Fer-à-Cheval à Port-Saint-Louis-du-Rhône est en bus qui coûte 1 500 ₴ - 2 800 ₴ et prend 11h 40m. Plus d'informations Quel est le moyen le plus rapide pour se rendre de Sixt-Fer-à-Cheval à Port-Saint-Louis-du-Rhône ? 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Le meilleur moyen de se rendre de Sixt-Fer-à-Cheval à Port-Saint-Louis-du-Rhône est en train via Lyon, dure 9h 3m et coûte 6 500 ₴ - 12 000 ₴. Sinon, vous pouvez bus, ce qui coûte 1 500 ₴ - 2 800 ₴ et dure 11h 40m. Plus de détails Quelle est la durée du vol de Sixt-Fer-à-Cheval à Port-Saint-Louis-du-Rhône ? Le vol le plus rapide de l'aéroport Geneva à l'aéroport Marseille est le vol direct qui dure 1h. Rechercher vols Puis-je conduire de Sixt-Fer-à-Cheval à Port-Saint-Louis-du-Rhône ? Oui, la distance entre Sixt-Fer-à-Cheval et Port-Saint-Louis-du-Rhône est de 507 km. Il faut environ 5h 2m pour conduire de Sixt-Fer-à-Cheval à Port-Saint-Louis-du-Rhône. Calculer l'itinéraire pour un trajet en voiture Quelles compagnies volent de l'aéroport de Geneva à l'aéroport de Marseille ? Ethiopian Airlines propose des vols de de Ethiopian Airlines à l'aéroport de Geneva Rechercher vols Où puis-je rester près de Port-Saint-Louis-du-Rhône ? Il y a 164+ hôtels ayant des disponibilités à Port-Saint-Louis-du-Rhône. Les prix commencent à 3 750 ₴ par nuit. Plus d'informations Quelles compagnies assurent des trajets entre Sixt-Fer-à-Cheval, France et Port-Saint-Louis-du-Rhône, France ? 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Trajets depuis Sixt-Fer-à-Cheval Trajets vers Port-Saint-Louis-du-Rhône Routes populaires
Terresauvage de Camargue, frappée par les vents, Port-Saint-Louis-du-Rhône affirme sa tradition maritime avec pêcheurs et marins de tous horizons. Depuis de nombreuses années, la plaisance et le nautisme sont en plein essor grâce à des infrastructures de qualité, avec 2 pavillons bleus, qui permettent d'accueillir des navigateurs de tous pays.
Joseph d’Arbaud est né à Meyrargues le 6 octobre 1874. Son père, Philippe d’Arbaud, était lieutenant de gendarmerie et sa mère, Marie Louise Martin, fut la première poétesse du Félibrige en publiant un premier recueil de poèmes en 1863. Autant dire que le petit Joseph baigna très tôt dans la culture provençale. De 1884 à 1892 il étudie chez les Jésuites au collège Saint Joseph d’Avignon où il accomplit un parcours scolaire très brillant jusqu’au baccalauréat. Ensuite il intègre l’Université d’Aix en Provence où il étudie le droit de 1896 à 1898. La maison natale de Joseph d’Arbaud à Meyrargues En 1898 il quitte Aix en Provence pour rejoindre son cousin éloigné Folco de Baroncelli aux Sainte Maries de la Mer. Après avoir appris le métier sous la direction de Baroncelli, il achète une manade de taureaux croisés au Clos du Radeau, au nord de Port-Saint-Louis-du-Rhône, sur la rive gauche du Rhône. Il est manadier de 1898 à 1906. C’est de cette époque que datent les poèmes des Cant Palustre » et Nouvé Gardian », inspirés par la Camargue. En 1906, il tombe gravement malade et doit aller en Suisse pour soigner une tuberculose. Bien qu’ayant recouvré la santé, il ne pourra malheureusement plus exercer le rude métier de manadier. La même année il publie un premier recueil de poèmes Le Laurier d’Arles Lou Lausié d’Arle» préfacé par Mistral qui louait ses dons poétiques. En 1911 il revient vivre auprès de sa mère à Meyrargues et à Aix. 24 mai 1923 Joseph d’Arbaud source BNF, fonds agence Rol – original N&B – colorisation GR 24 mai 1923 Joseph d’Arbaud avec une jeunes saintine source BNF, fonds agence Rol – original N&B – colorisation GR 24 mai 1923 Joseph d’Arbaud avec 2 jeunes saintines source BNF, fonds agence Rol – original N&B – colorisation GR 24 mai 1923 Folco de Baroncelli salue monseigneur Rivière. Sur la droite on aperçoit Joseph d’Arbaud source BNF, fonds agence Rol – original N&B – colorisation GR En 1918, il est élu Majoral du Félibrige. Il contribue avec ferveur l’élaboration de la revue régionaliste Le Feu » dont il est rédacteur en chef de 1917 à 1921. Il attire alors de nombreux félibres avant d’en devenir le directeur, à la mort de son fondateur Émile Sicard, de 1921 à 1938. C’est la période la plus féconde de sa vie. Dans la revue Le Feu », il publie des chroniques enflammées où il défend la cause du Félibrige et une certaine idée du régionalisme provençal. Le sous-titre de cette revue engagée a varié dans le temps ; 1917-1937 organe du régionalisme méditerranéen », 1938 organe régionaliste de culture et action méditerranéenne », 1939 revue occitane de l’humanisme méditerranéen ». En 1923, il fonde le Comité de Revendications Méridionales », pour s’opposer fermement à une campagne parisienne » contre les manifestations taurines. Il prend la tête de la Confrérie des Gardians qui existe depuis le XVIème siècle. Il fut aussi un animateur de la Nacioun Gardiano avec laquelle il participa à de nombreuses manifestations en compagnie du Marquis de Baroncelli. Le maître et le disciple Folco de Baroncelli et Joseph d’Arbaud En 1926 il publie La Bèstio dou Vacarès », un roman fantastique écrit en prose provençale qui devient rapidement une œuvre régionale importante avec une préface fort élogieuse de Charles Maurras. En 1946, il épouse Yvonne Recours, de Barjols, et vit paisiblement à Aix dans son appartement du 26 cours Mirabeau, jusqu’au 2 mars 1950 où il meurt entouré de l’amitié fidèle de beaucoup de jeunes poètes qui l’ont considéré comme leur maître. Il sera inhumé à Barjols dans le Var, sous le triple signe de la Croix du Languedoc, du trident de Camargue et du laurier d’Arles. Le 19 décembre 1974 André Chamson prononça, au cours d’une séance publique de l’Académie Française, un discours de réception imaginaire de Joseph d’Arbaud ». Nous citerons ici deux courts passages qui décrivent parfaitement le personnage que fut Joseph d’Arbaud et la trace poétique qu’il laissera dans cette merveilleuse Camargue si fragile et si menacée. À bien des égards, ce discours d’André Chamson reste d’une redoutable actualité qu’il conviendrait sans doute de méditer. ACADÉMIE FRANÇAISE, SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE tenue le jeudi 19 décembre 1974 DISCOURS DE M. André CHAMSON Réception imaginaire de Joseph d’Arbaud Poète et Gentilhomme de Camargue. Extraits Quand on traverse des temps comme ceux que nous vivons, c’est dans la poésie que l’on peut trouver la consolation et le refuge. Je dirai même que parler de la poésie, c’est encore faire l’éloge de la vertu. Laissez-moi donc vous raconter la vie d’un poète dont une partie de la France — mais une partie seulement, — a célébré, cet été, les cent ans de présence au monde. Ce poète, bien peu d’entre vous le connaissent. Il s’appelle Joseph d’Arbaud, et s’il fut un écrivain français du premier rang, il a fait son œuvre en provençal, c’est-à-dire dans un de ces parlers maternels qui ont ajouté à la gloire de notre littérature, tout en donnant naissance, à côté d’elle, à d’autres littératures nationales ». …/… Par votre œuvre et par votre vie, vous aviez donné ce que nous appelons, dans l’infirmité de notre langage, une âme à la Camargue. Mais, près d’un quart de siècle après votre mort, je crains que cette âme ne soit menacée à son tour ! Regardez, des Champs-Elysées ou de l’Olympe où vous devez être, ce qui se passe entre le Grau-du-Roi et le golfe de Fos ! Regardez, sur la plage des Saintes-Maries, le pullulement estival de l’espèce humaine. Combien de ces visiteurs savent-ils vraiment ce que ces lieux veulent dire ? Combien ont-ils entrevu la Bête du Vaccarès ou distingué seulement l’empreinte de ses pieds fourchus sur le sable humide ? Ces foules se rassemblent sur la terre des mirages sans savoir ce que sont les vertus de la solitude, ni les pouvoirs de la fraternité. Il n’est pourtant pas question de le leur reprocher. Elles sont ce que le monde d’aujourd’hui est capable de faire avec les masses humaines. Plaignons ces hôtes de ne pas avoir découvert cette terre à travers votre œuvre et dans l’esprit de votre œuvre, et que la bienvenue de notre cœur les y accueille » Discours d’André Chamson à l’Académie Française On peut lire la totalité du discours d’André Chamson en suivant le lien ci-dessous Son œuvre – Lou Lausié d’Arle Le laurier d’Arles », poèmes, 1906 grand prix des Jeux Floraux septénaires du Félibrige. – La Vesioun de l’Uba La Vision du Nord », poème. – Li Rampau d’Aram Les Rameaux d’airain », poèmes. – Jousè d’Arbaud ” Nouvè Gardian ” Le Noël du Garde-Bêtes », Image de Léo Lelée, Soucieta d’Edicioun ” Le Feu “, Ais, de Prouvènço, 1923 – La Caraco La Caraque », nouvelles, Le Feu, 1926. – La Bèstio dóu Vacarés La Bête du Vaccarès », nouvelle inspirée de la légende de la bête du Vaccarès, Grasset & Fasquelle, 1926, 2007. ISBN 978-2-246-17684-8. – La Sóuvagino La Sauvagine », contes, 1929. – La Coumbo La Combe », poème. Œuvre publiée à titre posthume – Li Cant palustre Les Chants palustres », poèmes, écrits en 1901, 1re éd. Horizons De France, 1951. – Espelisoun de l’Autounado Éclosion de l’Automne », poème, Ed. du Baile-Verd Max-Philippe Delavouët, 1950. – L’Antifo L’Antifo », conte, Imp. Mistral, Cavaillon, 1967. – Obro Pouëtico Œuvres poétiques », poème, Imp. Mistral, 1974. – Jaquet lou Gaiard Jacquet le Robuste », contes inédits publiés par Pierre Fabre, Maintenance de Provence du Félibrige, 2000. Cheminsdes parcs Le marais d'Albaron à Saliers à vélo SAINT-LAURENT-DU-VERDON - Le Coteau Chiron LA PALUD-SUR-VERDON - Le Sentier Blanc-Martel CASTELLANE - Les Cadières de Brandis BONNIEUX - LACOSTE - Sentier du Portalas OPPEDETTE - Tour des Gorges SAINTES-MARIES-DE-LA-MER - La Digue à la Mer SAINTES-MARIES-DE-LA-MER - La draille des cinq Gorges à vélo A Partez à la rencontre des troupeaux de taureaux et de juments de races Camargue au Marais du Vigueirat, le 12 mai à 10h. En compagnie d’une éleveuse, balade dans les paysages des Marais du Vigueirat à la rencontre des troupeaux de taureaux et de juments de races Camargue, pour mieux comprendre le rôle de l'élevage et du pâturage dans un espace naturel sensible. Apéritif et dégustation de produits locaux en fin de matinée. 8 participants maximum - Durée 2h30 - Prévoir pantalon et chaussures de marche ou bottes, anti-moustiquesGestes barrières Port du masque obligatoire, distanciation sociale en vigueur, mise à disposition de gel hydro alcoolique, jauge adaptée, en extérieure. Infos/réservations Dans le cadre de la 13e édition du Festival de la Camargue StéphaneDurand nous emmène à la découverte de la Camargue, d'Arles jusqu'à Port Saint-Louis, le long du mythique itinéraire cyclable ViaRhôna. C'est sur cette véloroute que nous ferons connaissance avec Taco & co, spécialisé dans la location de vélo mais pas que, puis que nous découvrirons la Stéphane Durand nous emmène à la découverte de la Camargue, d'Arles La Camargue est ce merveilleux petit coin de France où l’on côtoie des flamants roses, des chevaux blancs en liberté et des taureaux sur lesquels se posent les fameux hérons garde-boeufs. Parfait pour un road-trip en van non ? La Camargue, c’est surtout une immense zone marécageuse formée par le delta du Rhône et la Méditerranée. Cette zone se divise en trois parties La petite Camargue, à l’ouest du petit RhôneLa grande Camargue ou île de Camargue entre les deux bras du RhôneLe Plan Bourg, à l’est du RhôneAu nord, on trouve principalement des marais d’eau douce tandis que le sud est propice à la production du sel. Ces différents paysages entrainent une diversité incroyable de la faune et la flore et fait de la Camargue une des plus grands réserves de zones humides d’Europe. Elle est d’ailleurs aujourd’hui classée comme réserve de biosphère et parc naturel régional. Première étape Découverte du Grau-du-Roi Après une grosse journée et demie de route depuis la Normandie, nous arrivons avec bonheur à notre première étape une des portes d’entrée de la Camargue, je nomme le Grau-du-Roi ! Et bien, passée l’excitation de l’arrivée, de nos premiers flamants roses et des premiers marais, nous avons été bien déçues par cette ville ! Extrêmement touristique même hors-saison, nous n’y avons pas trouvé de charme particulier. Le port en plein centre est cependant très mignon mais le reste n’a pas vraiment d’intérêt… Les rues sont remplies de boutiques à touristes très pratique si vous souhaitez investir dans une bouée licorne cependant. On s’est quand même arrêté prendre une bonne glace chez Donatocci qui ont un choix incroyable de parfums ! Il fallait bien se consoler de notre petite déception 🤷‍♀️ Quant aux plages du centre-ville, elles sont assez bondées et les grandes barres d’immeubles le long du sable dénaturent vraiment le paysage. Bref, le Grau-du-Roi ne nous a pas emballé, bien au contraire ! Par contre, nous avons vraiment aimé la plage de l’Espiguette. Cette immense bande de sable protégée est bien plus calme, on a facilement trouvé de la place sans être collé à d’autres groupes de gens. Ce premier bain de l’année dans la Méditerranée, on l’a apprécié ! Après la route, puis la marche en plein soleil dans les rues du Grau, quel bonheur de se prélasser dans l’eau tiède ! Nous devions ensuite nous ravitailler en eau avant de trouver un spot pour la nuit. Direction donc le cimetière de la ville pour remplir les bidons avant de rouler vers les Saintes-Maries-de-la-Mer où nous attend une journée bien particulière demain. Pour le spot dodo, nous nous sommes perdues sur un chemin et avons terminé dans un cul-de-sac complètement pommé ! Parfait pour prendre une bonne douche et préparer un bon dîner pour cette première soirée camarguaise. Côté pratique Se garer au Grau-du-Roi Nous nous sommes garées sur le parking gratuit 3 avenue Jean Lasserre qui permet de rejoindre le centre-ville en longeant la mer pendant un bon quart d’heure. Pour la plage de l’Espiguette, un parking gratuit se trouve au niveau du camping de l’Espiguette. La barrière est limitée à 2m. Un autre parking est accessible aux campings-car mais il faudra débourser 15€ pour la journée ! Une journée à cheval, entre marais et pinède jusqu’à la plage En tant que cavalières, c’était la journée que l’on attendait le plus pendant ce road-trip ! C’est d’ailleurs pour ça qu’on l’avait programmée dès le deuxième jour ! Impossible de venir en Camargue sans monter à cheval ! J’ai longtemps cherché une écurie où ce n’était pas l’usine, où les chevaux étaient bien traités et pas simplement des machines à promener les touristes. Croyez-moi, il y en a plein… Nous sommes passées devant beaucoup d’écuries où les chevaux étaient particulièrement maigres, lâchés dans un paddock extrêmement sec sans possibilité de se mettre à l’ombre. J’ai choisi les écuries de Lou Seden, gérées par Heïdi, et nous n’avions qu’une peur que ce soit également l’usine. Comme nous étions prêtes plusieurs heures à l’avance, nous sommes passées devant avec le van pour nous rassurer😅. Notre première impression fut la bonne, nous n’avons pas du tout été déçues, bien au contraire ! Une randonnée incroyable Je crois bien qu’avec Maureen, nous étions les deux filles les plus heureuses de la planète ! Rien que ça ! Nous avons été merveilleusement bien accueillies par Heïdi qui après nous avoir demandé notre niveau et confiance à cheval, nous a attribué deux beaux Lusitaniens. Diamante pour Maureen, Vanito pour moi ! Nous avions opté pour une randonnée à la journée, réservée aux cavaliers plutôt expérimentés. Nous voilà donc parties, seulement toutes les trois, à la découverte du côté sauvage de la Camargue. Tout le long de la balade, Heïdi nous raconte des anecdotes, l’histoire de son village, les plantes que nous croisons, ou encore comment elle a récupéré tel ou tel cheval. Le courant passe très bien rapidement. Les chevaux sont bien dans leur tête, et cela se sent. Vanito trépigne avant et après chaque galop. Un bonheur de monter des chevaux qui sont si heureux de partir se promener ! Ils ne sont pas lassés, bien au contraire ! Après 45min, nous descendons de cheval pour… prendre le bac ! Le bac du Sauvage, gratuit, permet de relier les deux rives du Petit Rhône. Une sacrée expérience de monter dessus avec les chevaux, nous sommes bien plus impressionnées qu’eux ! Après une bonne ligne droite au galop, nous arrivons à une barrière pour entrer dans la réserve. Elle n’est pas accessible à tout le monde, il faut un pass. Nous voilà en train de cheminer entre les hautes herbes et de guetter les taureaux. Heïdi nous rassure les chevaux ont l’habitude, ne vous inquiétez pas. » Pour finir nous ne croiserons aucun taureau. Ils étaient sûrement partis se mettre bien à l’ombre du soleil qui commençait à bien chauffer ! En sortant de la pinède, les chevaux se remettent à trépigner, c’est l’heure du grand galop sur la plage ! Sur le retour, nous nous arrêtons déjeuner à la Cabanette du Sauvage, un petit restaurant situé juste au bord du Rhône où vous pourrez goûter à la charcuterie de taureau ou encore aux bonnes moules de la région ! Pendant ce temps, les chevaux sont attachés à l’ombre et dégustent eux-aussi leur ration, chacun son repas ! Nous remontons sur le bac et terminons cette superbe randonnée. Pendant quasiment 6h à cheval, nous avons traversé des paysages aussi différents les uns que les autres et n’avons pas vu passer la journée. Heïdi s’occupe incroyablement bien de sa cavalerie et ses chevaux le lui rendent bien. Je ne peux donc que vous conseiller de vous y rendre si vous souhaitez vivre une expérience similaire. Heïdi saura parfaitement s’adapter à votre niveau, votre condition physique, pour vous proposer une prestation qui vous conviendra. Et maintenant, à l’eau ! Après avoir dit au revoir à Heïdi et ses chevaux, nous fonçons à la plage ! La plage Port de Plaisance, le long de la D38, a été notre spot plusieurs journées d’affilée. Il est facile de s’y garer et surtout… il y a des douches ! Sauter dans la mer après la journée à cheval nous fait un bien fou et on y reste un petit moment avant de partir à la douche puis à la recherche d’un nouveau spot pour la nuit. On se trouve un super coin, à l’écart de la route. Malheureusement, quelques heures plus tard, en plein repas, la police décide de venir nous faire partir. Il est plus de 21h quand on se lance à la recherche d’un autre spot qu’on trouve grâce à Park4Night, au bout d’une piste juste à côté des marais. Le paysage est magnifique, mais vous ne serez pas surpris si je vous dis que l’on s’est faite dévorer par les moustiques !! Côté pratique Les écuries de Lou Seden Mas de la Marchande, route d38 d’Aigues-Mortes, 13460 Saintes-Maries-de-la-mer. Heïdi est joignable au ou par mail La randonnée d’une journée nous a coûté 100€ chacune + 20€ pour le repas du midi. La randonnée de Méjanes Aujourd’hui, grosse journée randonnée, et avec les courbatures de la veille, sinon ce n’est pas drôle ! La randonnée de Méjanes, aussi appelée Draille des 5 gorges, est un itinéraire proposé par le parc naturel de Camargue parmi 14 autres. Il part de l’office de tourisme des Saintes-Maries pour arriver au domaine de Méjanes. Voulant faire les choses bien, on décide de retourner dans le centre des Saintes garer le van, pour partir exactement de l’office de tourisme. On se rend finalement compte en marchant que l’on retourne exactement là où l’on a passé la nuit… Il nous aura fallu plus d’une heure de marche pour retourner à notre point de départ 😂 Tant pis, ce n’est pas bien grave ! Mais si vous souhaitez vous épargner quelques kilomètres, allez directement vous garer le long de la piste, après l’intersection au mas de Cacharel. C’est à partir de là que les paysages deviennent superbes. Nous y avons vu des colonies entières de flamants roses dans les étangs. Ensuite, une fois le petit parking passé, je vous avoue que la randonnée est un peu interminable. A partir de là, c’est une piste de 11km qui amène directement au domaine de Méjanes. 11km en ligne droite et en plein soleil, c’est très long ! De plus, nous n’y avons pas vu d’animaux… pas d’oiseaux, de chevaux… Le paysage est vraiment beau et typique de la Camargue, mais ne change absolument pas. Nous étions tellement fatiguées que nous nous sommes jetées sur le premier restaurant sur notre route, pensant que nous étions arrivées au domaine de Méjanes. C’est au moment où un monsieur du bar nous dit Vous allez où comme ça, jusqu’au domaine de Méjanes ? », que l’on s’est rendues compte que nous n’y étions pas encore ! Nous étions en fait au Mazet du Vaccarès… On décide tout de même d’aller au bout. On continue de longer l’étang de Vaccarès et nous rencontrons nos premiers taureaux Camarguais. Nous ne sommes plus très loin ! Nous nous retrouvons alors dans un immense domaine où des chevaux attendent patiemment les touristes pour partir en balade. Le domaine donne des spectacles dans ses arènes et propose surtout plusieurs activités pour découvrir ses 600 hectares. En petit train, à pied ou encore à cheval, des gardians vous accompagnent pour vous partager leur savoir-faire. On ne l’a pas fait, donc je ne peux pas vous dire si ça vaut le coup ou pas… On décide de rentrer en stop. Deux voitures nous ont gentiment avancé pour nous ramener au van. On ne sentait absolument pas de refaire toute la piste dans l’autre sens ! Nous étions assez déçues de cette randonnée pour le coup… Les premiers kilomètres valent le coup mais le paysage reste monotone par la suite. Comme hier, on fonce à la plage pour se décrasser et profiter de la douche. On se gare ensuite sur le parking du parc ornithologique afin d’y passer la nuit et être aux premières loges pour demain ! Côté pratique Vous trouverez l’itinéraire et les détails de la randonnées des Méjanes ici. Bienvenue au paradis des oiseaux Ce matin, nous allons pouvoir observer les oiseaux de très près ! Nous nous rendons au parc ornithologique du Pont de Gau dès l’ouverture afin de profiter avant que le monde n’arrive. Ce parc a été spécialement conçu pour le bien-être des oiseaux. Comme le dit si bien Frédéric Lamouroux, le responsable Nous sommes comme une station-service où les oiseaux migrateurs viennent se ravitailler sur la route, à nous de rendre cette station la meilleure qui soit ! » En effet, le parc a été intégralement conçu pour le bien-être des oiseaux. Ils sont sauvages et ne viennent et ne restent seulement parce que les conditions y sont extrêmement favorables. En fonction de la période, l’équipe contrôle le niveau des eaux et peut fermer certaines allées là où les oiseaux décident de nicher. Ainsi, c’est hôtel 5***** ! Nous y avons passé la matinée pour y prendre des centaines et des centaines de photos. Nous étions comme des enfants, émerveillées à chaque virage par les colonies de flamants roses, les nids de hérons, une cigogne faisant sa sieste… Des observatoires sont présents tout au long du parcours et des panneaux explicatifs permettent de se documenter sur le flamant et l’ensemble des espèces présentes dans le parc. Nous avons trouvé l’endroit tellement incroyable que nous y sommes revenues le lendemain pour s’y promener au coucher de soleil ! Après cette matinée riche en photos, la faim commence à se faire sentir et on retourne au van pour se préparer à manger. Cet après-midi, nous avons prévu de visiter les Saintes-Maries-de-la-Mer, ville autour de laquelle on gravite depuis trois jours mais dont nous n’avons toujours pas vu le centre… Nous mangeons donc rapidement pour pouvoir profiter de l’après-midi et au moment de partir j’entends Maureen me dire par la fenêtre Alors le van n’a plus de batterie ! » Aïe ! La glacière a trop tiré sur la batterie du van et nous voilà bloquées sur le parking du parc ornithologique ! Nous passerons donc une bonne partie de l’après-midi ici en attendant la dépanneuse… puis nous avons dû rouler une heure pour recharger un minimum le van. Les Saintes-Maries-de-la-Mer en une journée Enfin ! Nous arrivons à nous promener dans les Saintes ! Le centre est vraiment joli, bien plus qu’au Grau-du-Roi. Les ruelles sont très colorées, les murs des maisons sont décorés de fleurs, on s’y sent rapidement bien. Je vous conseille de monter sur le toit de l’Eglise pour avoir une superbe vue sur toute la nature qui entoure la ville ! Le tour est rapidement fait et heureusement car il est déjà temps pour nous de repartir, direction le théâtre équestre de Camarkas. Soirée équestre Nous sommes donc attendues à 18h30 au théâtre équestre de Camarkas où se joue plusieurs fois par semaine un spectacle. Ce dernier nous a été conseillé par notre guide Heïdi, des écuries de Lou Seden. Il dure environ 1h30 et raconte à travers plusieurs disciplines l’histoire des Saintes-Maries. Au programme voltige, carrousel, dressage, liberté… le tout rythmé par des chanteuses de flamenco. Nous avons vraiment passé un bon moment ! Vous pouvez même rester ensuite à la soirée flamenco ! Nous, on décide de retourner aux Saintes pour finir la soirée au restaurant. Comme on nous l’a conseillé, nous nous arrêtons au Bar de l’Etang. Malheureusement, cette journée n’était vraiment pas la nôtre… Nous y avons été extrêmement mal reçus, pas un seul bonjour de la part du serveur, qui s’est aussi permis de juger et de faire une réflexion sur ce que l’on commandait ! Nous nous sommes mises rapidement d’accord pour ne pas y rester, et après avoir annulé notre commande, nous partons à la recherche d’un spot. Tant pis, ce soir, ce sera des pâtes au van ! Attention, les galères continuent ! Nous mettons beaucoup plus de temps que prévu à trouver un spot et finissons à 22h sur une aire de pique-nique au bord de la route 😅 Nous n’avons même plus le courage de manger dehors et on réchauffe nos carbonaras directement dans le van avant de filer se coucher, fatiguées par cette grosse journée. Côté pratique Parc ornithologique du Pont de Gau 7,50€ pour les adultes, 5€ pour les enfants jusqu’à 12 ans. Il n’y a pas d’heure de sortie, vous pouvez donc rester jusqu’au coucher de soleil ! Théâtre équestre de Camarkas Entre 17€ et 92€ selon la formule choisie. Le circuit des flamants roses Aujourd’hui, nous prévoyons une autre journée rando ! Nous espérons qu’elle soit plus intéressante que celle des 5 gorges. Direction donc Salin de Giraud, le point de départ de ce circuit. Après un rapide coup d’oeil sur la carte, on décide de s’économiser quelques kilomètres et de commencer la randonnée plus loin, directement là où la boucle commence. La première partie est vraiment magnifique. Nous suivons la piste jusqu’aux ruines de Tourvieilles, où vous pouvez monter pour avoir un beau panorama. La piste débouche ensuite sur deux étangs qui offrent un paysage relativement différent. A notre gauche, nous avons plutôt de la végétation et des flamants roses tandis qu’à notre droite, nous avons du sable, des galets… L’itinéraire passe sur la digue à la mer, interdite aux véhicules motorisés. On se retrouve alors seules au milieu de l’eau, la sensation est vraiment géniale. Après trois bonne heures de marche, nous regagnons la route. L’itinéraire précise de prendre la prochaine à droite au moment de l’intersection. Nous guettons donc avec impatience cette fameuse intersection qui peut-être nous fera sortir de la route… En plein soleil à midi, le temps commence à se faire un peu long… L’intersection ne viendra qu’une bonne heure plus tard. Tel un oasis au milieu du désert nous voyons flécher Mas Saint-Bertrand, 1km ». Le lieu par-fait pour reprendre des forces ! Une grande terrasse ombragée, des plats locaux et faits maison, que demander de plus ? J’opte pour le saumon fumé et ses tapenades et Maureen pour les moules à plancha. On reste un bon moment pour se reposer et profiter de la fraicheur des arbres. On repart le ventre bien rempli pour la dernière grosse heure de marche, toujours sur la route et toujours en plein soleil. Nous n’avons jamais été aussi contente de retrouver le van ! Impossible d’attendre pour prendre une douche ! On remplit la douche solaire pour se laver directement, cachées derrière les portes. Nous voilà fin prêtes pour reprendre la route vers les Saintes. Ce soir, nous retournons au parc ornithologique pour le coucher de soleil. Après un bon pique-nique, on commence à retourner aux endroits que l’on a préféré la veille. Le ciel est un peu voilé mais cela donne de très belles couleurs. Côté pratique Vous retrouvez l’itinéraire et les infos pour le circuit des flamants roses ici. Pour se garer, suivez la piste à partir du Mas de Cameroun jusqu’à une intersection avec un cul-de-sac fermé par des rochers sur votre gauche. Nous nous sommes garés là toute la journée et n’avons pas eu de problème. Mas Saint Bertrand Restaurant mais aussi chambre d’hôtes et gite. Toutes les infos ici. Découvrir la partie Est Nous prenons la route tôt le matin pour retourner sur le circuit des flamants roses. On a tellement adoré les paysages que l’on veut essayer de faire quelques photos , mais cette fois-ci avec le van ! Pas de chance, il ne passe pas les barrières à cause des rétroviseurs. On fait le tour pour retrouver la piste là où elle rejoint la route. Bonne pioche ! On pose le van au milieu de la piste, on installe le trépied, et on s’est juste éclatées pendant un bon bout de temps à faire les photos. Une fois les cartes mémoires pleines, on reprend la route pour se rendre à Port-Saint-Louis-du-Rhône. On décide de faire un stop à Arles et on a été vraiment agréablement surprise par cette ville. Outre son célèbre théâtre antique et ses arènes, on a adoré se promener dans ses ruelles colorées toute la matinée. Nous avons déjeuné à la Cantine VG, un petit resto vegan friendly absolument délicieux où les gérant sont adorables. Après cette petite pause imprévue, nous reprenons la route vers Port-Saint-Louis. Grosse grosse déception, il n’y a absolument rien à faire et à voir. C’est une ville portuaire et surtout industrielle et cela se ressent directement ! Il n’y a pas de petit centre ancien comme on les aime, pas de monuments historiques à voir… On décide de se consoler avec une après-midi bronzette à la plage Napoléon, histoire de se poser un peu car nous courons partout depuis le début du road-trip. Résultat des courses il y avait tellement de vent qu’en deux minutes j’étais recouverte de sable ! Changement de plan Ce qui est bien dans les road-trips, c’est qu’il est très facile de changer de plan au dernier moment. Nous devions visiter Aigues-Mortes demain, et bien nous la visiterons aujourd’hui ! Après plus d’une heure de route, nous nous garons sur l’un des nombreux parkings de la ville, face aux remparts. Rien que de l’extérieur Aigues-Mortes envoie du lourd ! Nous n’avons fait que la ville intra-muros et on a adoré. Heureusement après la déception de Port-Saint-Louis ! On en a profité pour faire quelques achats à ramener chez nous du riz de Camargue, du Gris de Sable ou encore du saucisson de taureau 😋 D’ailleurs, le gérant de la boutique où nous avons acheté la majorité de nos produits nous a conseillé un super spot pour la nuit. Nous avions normalement prévu de dormir au domaine de Montcalm, qui accueille gratuitement vans et camping-cars pour une nuit, mais l’autre spot nous a vraiment tenté. Nous voilà donc au bord du Rhône, sous les pins, à déguster un rosé de la région pour notre dernière nuit Camarguaise. Côté pratique La Cantine VG, Espace Van Gogh, 4 place Felix Rey à Arles. A Aigues-Mortes, je vous conseille de faire le plein de bons produits locaux et bio à la boutique L’Aigues Bio, 12 rue Amiral Courbet, une boutique bio indépendante. Le gérant nous a super bien conseillé. La vie en rose aux Salins d’Aigues-Mortes Pour cette dernière matinée avant de reprendre la route, on ne pouvait pas être à Aigues-Mortes sans en visiter ses célèbres salins ! Nous avons opté pour la visite à pied non guidée. Pendant environ une heure, on suit les petits panneaux roses qui nous guident le long des bassins de la même couleur. Ce rose qui colore l’eau est impressionnant. Il est plus ou moins voyant en fonction de la saison. En effet, la couleur est dû à la présence d’une algue, la dunaliella Salina. Cette algue est d’ailleurs mangée par les crevettes, qui sont ensuite mangées par… les flamants roses ! C’est de là que vient leur fameuse couleur ! Pendant la balade, on peut monter sur une Camelle, une montagne de sel. De là-haut, la vue est splendide. On voit l’étendue des salins tout autour de nous, avec la vue sur les remparts, c’est juste magnifique ! Je conseillerais de le faire plutôt au coucher de soleil, car le matin la lumière était un peu trop cramée. Avec tout ce rose en tête, il est maintenant temps de regagner le van et de reprendre la route pour la Normandie. N’hésitez pas à me laisser vos questions en commentaire ou bien à me contacter directement via le formulaire, je vous répondrai au plus vite ! Côté pratique Visite des Salins d’Aigues-Mortes, possible à pied et vélo, guidée ou non, ou en 4×4, ou en petit train. Retrouvez tous les tarifs ici. L Embouchure du Grand Rhône : au bord, vous pourrez pêcher de la liche au vif ou au leurre, au large, ce sera le thon au broumé ou à la traîne et dans les fonds de 50 mètres, vous pourrez pêcher des bonites aux leurres. Le Golf de Fos vous permet de pêcher du maquereau au broumé (sur le spot de la balancelle), de la bonite et de la daurade royale. Le Parc naturel régional de Camargue est situé au bord de la Méditerranée, à l’intérieur du delta du Rhône, principalement entre les deux bras du fleuve. Il s’étend sur 3 communes une partie de la commune d’Arles et de Port-Saint-Louis-du-Rhône et toute la commune des Saintes-Maries-de-la-Mer. Destination vélo La Camargue, vaste zone humide située dans le delta du Rhône, au bord de la Méditerranée, est une région exceptionnelle et bien connue pour sa richesse biologique, sa faune et sa flore. Elle compte 75 000 ha de sable, de marécages, d’étangs, de rizières et de bois. Le Parc naturel régional de Camargue vous propose de découvrir ce territoire d’exception à travers 17 circuits vélo accessibles à tous, si vous êtes équipés d'un VTT/VTC. Les distances des parcours vont de 6 à 65 km, autour de 3 magnifiques communes Arles, Port-Saint-Louis-du-Rhône et Saintes-Maries-de-la-Mer. En chemin, il ne sera pas rare de rencontrer chevaux blancs, flamants roses et taureaux noirs. Alors, quoi de mieux qu’une balade à vélo pour apprécier toute la diversité des paysages de la Camargue, en respectant la quiétude des lieux ! PoneyExpress vous propose des promenades en calèche tirée par des chevaux autour du village de En savoir plus 13116 VERNEGUES. Promenade en calèche. Sport & Fun , Nature / Balade En savoir plus 13150 Tarascon. Abbaye de Frigolet. Bien-être / Relaxation , Office du Tourisme , Nature / Balade , Musée , Bibliothèque , Culturel / Éveil / Atelier Située près de Tarascon, au Le succès grandissant du Festival de la Camargue et du delta du Rhône démontre que la préservation et la connaissance des milieux et des espaces naturels constituent une forte attente pour nos populations. C’est un enjeu majeur du bien vivre dans ce cadre de vie exceptionnel. Mieux connaître la biodiversité du territoire, où nous vivons, c’est aussi l’occasion de se l’approprier, d’en cerner les forces et les faiblesses et de comprendre pourquoi certains combats sont nécessaires à son équilibre. Aujourd’hui, plus que jamais, le changement climatique est à l’œuvre, avec ses multiples conséquences… La biodiversité est menacée ! Il nous appartient de dessiner le futur et de préserver la faune et la flore qui nous entourent. C’est pourquoi, le Festival à souhaité cette année mettre un coup de projecteurs sur ces personnes qui par passion, ont le désir de transmettre leurs expériences, leurs connaissances. Gilles Bœuf, éminent biologiste et océanographe, grand spécialiste de la biodiversité nous honore en ayant accepté d’être le parrain de cette 11ème édition. Jean Jalbert défenseur passionné des zones humides, Jacques Blondel, directeur de recherche émérite au CNRS ou encore Alain Mazaud, grand climatologue nous feront partager leurs expertises lors de 4 grandes soirées dédiées à la biodiversité, aux changements climatiques et aux zones humides. Un programme enrichi, avec de nouvelles sorties nature, un village des kids agrandi avec de nouveaux ateliers de sensibilisation à l’environnement et des parcours photographiques grand format, à découvrir sur Port Saint Louis du Rhône et sur les villes partenaires. Parce que sur notre territoire camarguais on trouve de drôles d’oiseaux », l’artiste plasticienne Chloé Quiband en partenariat avec le Citron jaune, nous convie à une nichée sauvage et nous propose de rentrer dans ses nids géants pour un moment d’écoute et de reconnexion avec la Nature. Aussi, pour que longtemps encore il soit possible en Camargue, d’écouter et d’approcher les oiseaux, nous devons être les garants de la sauvegarde de ces espaces. Au Village de L’oiseau à Port-Saint-Louis-du-Rhône, dans les villes Partenaires et dans nos espaces naturels remarquables, nous vous souhaitons des journées inoubliables. Rencontrez la LPO Provence-Alpes-Côte d'Azur du 4 au 8 mai Rencontrer et échanger autour de la nature et de la faune sauvage avec les bénévoles de la LPO. Le stand de la LPO vous propose une exposition photo de la faune sauvage, des livres à consulter, des informations et des échanges autour de la nature, également projection de films et présentation de mangeoires et de nichoirs. OÙ En Camargue et à Port Saint Louis du Rhône Le parrain GILLES BOEUF, éminent biologiste, océanographe passionné et grand spécialiste de la biodiversité nous honore en ayant accepté d’être le parrain de cette 11ème édition. L'Exposition phare FLAMINGO, DE JONATHAN LHOIR Lauréat 2018 du "Prix Alan Johnson" du concours photo "Nature Sauvage" du Festival de la Camargue, Jonathan Lhoir dévoile sa toute dernière exposition "Flamingo". Cette exposition est l’aboutissement d’un projet artistique mené sur ces dix dernières années et a comme objectif de mettre en lumière le flamant rose, espèce emblématique de Camargue. La nouveauté DES EXPOSITIONS PHOTOGRAPHIQUES GRAND FORMAT EN EXTERIEUR Un parcours photographique à ciel ouvert à découvrir sur Port Saint Louis, le Domaine de Méjanes et Pont de Gau. Quatre expositions photos grand format en extérieur ont été sélectionnées des serpents » de Maxime Briola à la Faune pélagique » de Thomas Roger et Fréderic Larrey, aux Oiseaux de Camargue » de Jonathan Lhoir , le public assiste à un véritable reportage photographique, grandeur nature. Les sorties nature DÉCOUVREZ UN TERRITOIRE UNIQUE, UNE NATURE EXCEPTIONNELLE Plus de 100 sorties nature sont proposées sur inscription. Accompagnés d’ornithologues, de naturalistes ou de passionnés, les festivaliers pourront découvrir les richesses exceptionnelles offertes par la Camargue. A pied, à cheval, en vélo, en calèche, en barque, dans les marais, à chacun son mode de découverte. Une occasion unique de découvrir un territoire et ses acteurs et de visiter des lieux habituellement fermés au public. Le lieu LE VILLAGE DE L'OISEAU À PORT SAINT LOUIS DU RHÔNE Revisité et mis en scène par l’artiste plasticienne Chloé Quiban, le village de l'oiseau reprendra sa place sur le Parc de la Révolution à Port Saint Louis du Rhône. En partenariat avec le Citron Jaune, telle une nichée sauvage », le public s’appropriera ce lieu éphémère installé au bord du Rhône du 4 au 8 mai inclus. Au programme expositions photographiques, stands de producteur, associations et spécialistes de l’environnement, mais aussi des chasseurs, des pêcheurs, des apiculteurs seront là pour vous faire partager leur passion... Conférences-débats-projections DES TEMPS FORTS, pour échanger, discuter, réfléchir autour de la nature, de l’environnement et de l’écologie. 4 grandes soirées dédiées à la biodiversité, aux changements climatiques et aux zones humides sont organisées en partenariat avec le Cinéma Gérard Philipe à Port Saint Louis du Rhône. Le village des kids DES ANIMATIONS JEUNESSES, avec de nouveaux ateliers de sensibilisation à l’environnement Découverte de la musique verte , fabrication d’une flute de pan, constructions de nichoirs, atelier origami, comment secourir un animal en détresse, initiation à la photo nature, sculpture sur bois, atelier terrarium… Le concours photos NATURE SAUVAGE ; PRIX ALAN JOHNSON, le concours photo du Festival de la Camargue. 27 photos ont été sélectionnées par le jury parmi 2 000 photos envoyées. Remise des prix le samedi 4 mai à 11h à Port Saint Louis du Rhône. Pour en savoir plus fYFxVrJ.
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